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LES TEMPLES SOLAIRES

 

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Temple solaire de Niouserrê

 Le Temple Solaire

On connaît six temples solaires pour la Ve dynastie. Deux seulement ont été découverts a ce jour, ce sont Le temple solaire d'Ouserkaf « l'Enclos de Rê » érigé à Abousir et Le temple solaire de Niouserrê. « Celui qui réjouit le Cœur de Rê »  Quatre autres sont connus que par les papyri. « la Roselière de Rê » pour Sahourê, la Place du Cœur de Rê » pour Néferirkarê, le Repos de Rê » pour Rênéferef, l'Horizon de Rê » pour Menkaouhor » Certains égyptologues croient que ces temples n'ont peut-être jamais existé.

Leur constructions est du à un changement important dans la religion égyptienne. Ils étaient tous visiblement dédiés au dieu du soleil Ré, qui a inspiré une grande partie des activités religieuses des  rois de la Ve dynastie. Le temple solaire comme une pyramide classique comprend une chaussée, un temple funéraire, un temple bas. Cependant deux points importants le différencie du complexe pyramidal, d'une part, il n'est pas dévoué à un culte funéraire, d'autre part, il est organisé autour d'une sorte d'obélisque composé d’un socle trapézoïdal surmonté d'une structure pyramidale fine et élancée. Elle symboliserait le tertre qui émergea de Noun, l'océan primordial, et sur lequel le soleil apparut pour la première fois.

Construit sur le modèle du temple d'Héliopolis. Il est constitué du temple de la vallée où se célèbre le culte, en plein air, suivi d'une rampe d'accès menant à la représentation de benben, obélisque tronqué posé sur un large podium, incarnation du soleil créateur.

 

Le temple solaire d'Ouserkaf

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Ouserkaf qui a construit son complexe funéraire à Saqqarah décida d'établir un nouveau type de temple, consacré au culte du soleil, à plusieurs kilomètres au Nord d’Abousir ou un lac facilitait l’accès au site. Il sera le premier Roi à établir ce genre de temple, et à lancer une activité de construction sur son site. Le temple solaire fut érigé, en briques crues, c’était qu'un grand monticule symbolique construit a l’intérieur d’une enceinte. Néferirkarê I Kakaï durant son règne érigea un obélisque de granit sur le bâtiment qui servait de piédestal.L'obélisque comportait un petit pyramidion. Un escalier intérieur en colimaçon dans son piédestal amenait au pied de l'obélisque. Pendant cette phase, deux tombeaux recevant des statues furent placées devant le bâtiment-piédestal. Plusieurs nouvelles chambres furent ajoutées. Une chaussée relia le temple solaire à un temple de vallée qui fut construit sur les rives du lac Abousir. Les deux étapes suivantes durant le règne de Niouserrê donna au temple sa forme finale

 

Temple solaire de Niouserrê oeil

Découverte : Les savants de l'expédition d'Egypte de 1798 repèrent des ruines à quelques kilomètres au sud de Saqqarah à Abou Ghorab. Mais c'est la mission des Musées Royaux de Berlin, comprenant notamment Ludwig Borchardt qui entreprend les premières fouilles de 1898 à 1901. Borchardt, architecte de formation a reconstitué d’une manière précise l’apparence initiale du monument.

Description oeil

Il fut construit sur un terrain surplombant de seize mètres la vallée, terrain qui fut élargi vers le nord et l'est afin de supporter l'ensemble de l'édifice. Le temple est enclos dans une vaste enceinte pourvue d'une porte monumentale à l'Est.

Il est relié à la vallée par une chaussée couverte partant d'un temple d'accueil, autrefois environné d'édifices et d'habitations. La surface ainsi définie par le mur d'enceinte rectangulaire (110 m × 80 m) était pavée et comprenait des magasins appuyés à la muraille nord, des constructions qui pourraient avoir été des abattoirs.

La cour comprenait des bassins en albâtre. oeil L’hypothèse disant que ces bassins servaient à des rituels d'offrande les ont improprement appelés  "abattoirs". Aucun outil de boucherie n'y a été retrouvé. Ces bassins servaient sans doute à des rituels religieux consistant à y renverser des boissons (vin,  lait) en offrande à Rê oeil

L'autel oeil monumental en albâtre sur lequel étaient offerts à Rê des offrandes quotidiennes était formé de quatre signes Hétèp entourant un soleil, ils étaient orientés sur les quatre points cardinaux.

Derrière l'autel s'élevait un haut socle pyramidal de vingt mètres de haut, construit en pierres de granit et sur lequel se dressait un obélisque de trente-six mètres de hauteur édifié en pierre calcaire. Il ne subsiste aujourd'hui que la base du socle. Un escalier interne permettait d'accéder à la terrasse du socle située à vingt mètres de la base.

Hors de l'enceinte, du côté sud, fut découvert une barque solaire en briques dont la longueur était de trente mètres. Elle est disposée dans une large fosse.

La salle des saisons

Elle est appelée ainsi en raison des magnifiques scènes représentant la vie du pays et la campagne égyptienne qui y furent découvertes Parmi les reliefs conservés, on trouve un ensemble original qui décore le couloir ascendant qui fait le tour du socle du benben : les scènes dites « des saisons », reprises en partie sur la chaussée d'Ounas et qui trouveront un écho beaucoup plus tard dans le « jardin botanique » qui orne les salles solaires à l'est de la salle des fêtes de Thoutmosis III dans le temple d'Amon-Rê de Karnak

La majorité de ces fragments uniques en leurs genres furent emmenés en Allemagne et la plupart furent détruits à la fin de la Seconde Guerre mondiale lors du siège de Berlin.

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