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VISITE GUIDEE

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L'ile de Philae, située en amont de la première cataracte du Nil (à 7 kilomètres d'Assouan), est engloutie depuis la mise en service du Grand Barrage d'Assouan en 1978. Elle avait déjà les pieds dans l'eau à la suite de la construction en 1902 du premier barrage par les Britanniques. La visite du temple s'effectuait en barque. Le programme de sauvetage des sites archéologiques de la Nubie par l'Unesco prendra en charge le financement du déplacement, pierre par pierre, du temple sur l'île d'Agilkia, située à 300 mètres de l'île de Philae et plus élevée de 13 mètres. Plus de 300 000 m3 de pierres furent déplacés. Entièrement dédié à Isis, ce temple a conservé son naos, le tabernacle de pierre qui abritait la statue de la divinité.  Le temple de Philae est l'un des plus beau d'Égypte, malgré le fait qu'il n'y a plus aucune trace de peinture.

oeil Arrivée sur L'ile. 

oeilKiosque de Nectanebo Ier Nectanebo Ier, XXXème dynastie , fera construire un sanctuaire (l'Iseum) au sud-est de l'île, détruit en partie par les inondations  du Nil, il  ne subsiste qu' un kiosque près de l'embarcadère.

 

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oeil Dromos : Nom donné par les grecs, à l’allée menant au temple. Elle est généralement bordée de sphinx. La plus connue est celle qui relie les temples de Louxor et karnak. 

oeil Colonnade orientale du  dromos réalisée par l'empereur Auguste.

oeil Le portique occidental  du dromos est composé de 31 colonnes aux chapiteaux gréco-romains, tous différents, inscrits de noms d'empereurs.

oeilLe temple de Philae, commencé par Nectanébo Ier et construit par les Ptolémées, sera, pendant des siècles, le domaine d'Isis, femme, épouse, mère universelle et magicienne qui régnait sur la vie, la mort et la résurrection.

oeil Détail  du 1er pylone.

oeil 2eme Pylone et cour centrale du temple Le second pylône, de 13 mètres de hauteur et 32 mètres de largeur, est orné de grands bas-reliefs représentant Ptolémée XII massacrant ses ennemis. Son portail donne accès à la grande salle hypostyle du temple, transformée en église dédiée à saint Etienne en 557.

oeilVue d'ensemble du temple d'Isis 2eme Pylône et cour centrale du temple.

 

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oeilLe mammisi ou "Maison de Naissance" du nom égyptien "per mesout" occupe la partie droite de la cour comprise entre les deux pylônes. Il est entouré de colonnes à chapiteau composite et dé hathorique.

oeil Salle hypostyle  détail d'une colonne

oeil  oeil  Salle hypostyle

 

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 oeil  oeil Vestibule du sanctuaire    oeilTable de sacrifice

 oeil Visite nocture au temple

oeil  oeil Le pavillon inachevé, kiosque de Trajan est l'un des monuments les plus élégants de toute l'île et le plus réputé, car il était le seul visible lorsque le l'île était submergée. C'est une petite construction en forme de portique rectangulaire, mis en chantier vers l'an 100 qui comporte quatorze colonnes avec de beaux chapiteaux campaniformes.

oeil  Vue sur le lac Nasser   

oeil   oeil Nilomètre  

oeil  oeil Départ pour Kom Ombo

 

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BIBLIOGRAPHIE

Christiane Desroches Noblecourt. Le secret des temples de la Nubie, Stock, 1999 Sauvetage des monuments de Nubie

Serge Sauneron :  Edfou et Philae, les derniers temples d'Egypte, Editions Chêne.

Georges Aaron Bénédite :   Le pavillon de Nectanébo II à Philae 1889.

Jules Baillet et Georges Aaron Bénédite : Le temple de Philae, 1893

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LOUXOR

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 Aquarelle de David Roberts 1839

SITUATION

Située à 687km au sud du Caire, la ville est divisée en trois zones : la cité proprement dit, le village de Karnak à deux kilomètres au nord-est, les nécropoles et monuments funéraires de Thèbes sur la rive occidentale du Nil. L'ensemble forme un véritable musée en plein-air qui n'a pas d'équivalent ailleurs dans le monde. Vivant Denon, qui comptera parmi les scientifiques emmenés par Bonaparte lors de sa campagne d'Egypte, écrira : «Cette ville, dont une seule expression d'Homère nous a peint l'étendue, cette Thèbes aux cent portes, phrase poétique que l'on répète avec confiance depuis tant de siècles, cette ville était encore un fantôme si gigantesque pour notre imagination que l'armée napoléonienne, à la vue de ces ruines éparses, s'arrêta d'elle-même.

Par un mouvement spontané, on battit des mains». Les vestiges, largement enfouis sous les sables, ont été dégagés et réhabilités par Maspero à partir de 1883. Le bourg, qui ne comptait que onze mille âmes en 1900, est aujourd'hui une ville de 150.000 habitants qui vit essentiellement que des revenus du tourisme. Elle dispose d'une autonomie administrative unique en Egypte.

Baptisée par Homère la ville aux cent portes, tant était grand le nombre de ses temples aux entrées monumentales, la ville de Louxor est édifiée sur l'ancienne cité antique de Thèbes fondée il y a quatre millénaires. Son nom vient du mot arabe el-qusur (forteresse, palais ou châteaux selon les guides) qui dérive du mot romain castrum. A l'origine, le nom égyptien était Waset ou Ouaset, dérivé du mot was qui signifie le sceptre, symbole du pouvoir surnaturel des dieux. Le nom de Thèbes date de l'époque grecque. Il laissera la place à celui de Diospolis Magna utilisé au cours de la période ptolémaïque et romaine.

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HISTOIRE VILLE

La ville de Thèbes succèdera à Memphis et deviendra la capitale de la Haute-Egypte à la fin de l'Ancien Empire, sous le règne des pharaons de la XIème et XIIème dynastie. Opposé de longue date à Héracléopolis, la capitale de la Basse-Egypte, le pouvoir thébain réalisera la réunification au cours du Moyen Empire, sous le règne du prince Nebhepetre-Montouhotep Ier qui sera inhumé à Deir el-Bahari. Thèbes devient la capitale religieuse et administrative du royaume.

Les Egyptiens subiront, vers 1700 avant Jésus-Christ, l'invasion des Hyksos d'origine asiatique. Ils parviendront à chasser les intrus plus d'un siècle plus tard, vers 1532 avant Jésus-Christ, sous l'autorité de Kamosé et de son jeune frère Ahmosis. Ce pharaon fondera la prestigieuse XVIIIème dynastie qui marquera l'apogée de la ville de Thèbes et laissera derrière elle un grand nombre de monuments de dimension et de qualité impressionnantes. Tous les rois du Nouvel Empire, à l'exception d'Akhenaton qui installera son pouvoir dans la nouvelle cité de Tell al-Armana, résideront à Thèbes.

Entièrement bâtie en brique crue, la cité comptera jusqu'à un million d'habitant. Capitale d'un empire qui étendra ses frontières qu'aux rives de l'Euphrate, Thèbes va devenir pendant six siècles un immense entrepôt qui amoncellera les richesses placées sous la responsabilité du clergé du temple d'Amon, dieu de la cité. Les religieux administreront un district qui comptera 65 villages, 2000km² de terres, environ 500.000 animaux ainsi que de nombreux ateliers et chantiers navals.

HISTOIRE TEMPLE

Le temple de Louxor, dédié à la triade des divinités de Thèbes Amon, Mout et Khonsou, était relié au premier pylône du Grand temple d'Amon à Karnak par un dromos rectiligne de 2.5 kilomètres bordé de plus de 700 sphinx qui traversait la ville. Il en subsiste les deux extrémités, ainsi qu'un tronçon mis à jour au centre de la ville moderne.

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Les statues portaient des têtes de bélier sous le Nouvel Empire. Elles seront remplacées, lors des travaux de restauration réalisés sous le règne de Nectanebo Ier, par des sphinx classiques à tête de roi à proximité du temple de Louxor. Le dromos aboutissait à un mur d'enceinte aujourd'hui détruit, appelé mur de Nectanebo, percé d'une imposante porte de grès dont il ne subsiste que l'arasement. Cette construction entourait une avant-cour qui a disparu.

On peut apercevoir à la gauche de l'allée des sphinx une petite chapelle romaine en brique cuite offerte au dieu Sérapis le 24 janvier 126 par l'Empereur Hadrien à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Ce bâtiment appartenait à l'enclave de l'ancienne avant-cour.

Entreprise sous le règne d' Aménophis III, la construction du temple de Louxor sera confiée à Amenhotep. Le souverain et son architecte disparaîtront avant la fin des travaux.

Toutankhamon, ornera la colonnade de reliefs et fera ajouter, devant la colonnade existante, une cour hypostyle et le pylône monumental.

L'enceinte, beaucoup plus tardive, remonte aux rois nubiens du VIIIème avant Jésus-Christ. Aménophis IV a fait bâtir un sanctuaire "dans le grès le plus fin sur un sol d'argent et un lit d'encens ... avec une vaste cour dont les colonnes sont des boutons de lotus.

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Le temple de Louxor n'était qu'un temple reposoir utilisé une fois l'an, lorsque le dieu Amon quittait solennellement son sanctuaire principal de karnak. Il comprenait une résidence et un palais méridional qui hébergeait le dieu entouré des prêtres à son service. D'une longueur de 260 mètres et d'une largeur d'environ 50 mètres, l'édifice est de dimensions plus modestes que le temple de Karnak.

Le plan de masse respecte parfaitement les constructions de la tradition pharaonique. Il comprend une succession de cours et de salles dont le niveau du sol remonte légèrement en progressant vers le sanctuaire, alors que les plafonds suivent une pente rigoureusement inverse. Les fouilles, entreprises en 1881 par Gaston Maspero, seront poursuivies par ses successeurs. Les ouvriers ont découvert, il y a une vingtaine d'année, une cache qui renfermait cinq statues royales du Nouvel Empire parfaitement conservées. Une vingtaine d'autres statues de divinités et de pharaons, découvertes à proximité, sont aujourd'hui exposées au Musée de Louxor.

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oeil Complexe religieux

 

VISITE GUIDEE

Plan

 

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1 Le Dromos

 oeil Le temple de Louxor, dédié à la tirade des divinités de Thèbes Amon, Mout et Khonsou, était relié au premier pylône du Grand temple d'Amon à Karnak par un dromos rectiligne de 2.5 kilomètres bordé de plus de 700 sphinx qui traversait la ville. Il en subsiste les deux extrémités, ainsi qu'un tronçon mis à jour au centre de la ville moderne.

oeil Les statues portaient des têtes de bélier sous le Nouvel Empire. Elles seront remplacées, lors des travaux de restauration réalisés sous le règne de Nectanebo Ier, par des sphinx classiques à tête de roi à proximité du temple de Louxor.

 

oeil Le dromos aboutissait à un mur d'enceinte aujourd'hui détruit, appelé mur de Nectanebo, percé d'une imposante porte de grès dont il ne subsiste que l'arasement. Cette construction entourait une avant-cour qui a disparu.

 

2  Obélisques et colosses de Ramsès II 

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Aquarelle de David Roberts 1839

 

oeil Après avoir suivi le dromos, nous parvenons devant un superbe pylône précédé de deux colosses et d’un obélisque. Mais le compte n’est pas tout à fait juste puisque, initialement, c’étaient deux obélisques et six statues qui gardaient l’entrée du temple.

oeil Le grand pylône de Ramsès II qui constitue la façade du temple mesure 65 mètres de largeur et 24 mètres de hauteur. Ses deux massifs étaient recouverts, à l'origine, d'un enduit blanc orné de plaques de métaux précieux et d'un décor sculpté peint de couleurs vives. Les bas-reliefs représentent l'incontournable bataille de Qadesh, revue et corrigée par les contemporains de Ramsès II. La tour de droite montre le camp égyptien et le roi tenant conseil avec ses généraux. Celle de gauche le représente sur son char, se lançant à l'assaut des ennemis hittites.

Les hiéroglyphes gravés des registres inférieurs récitent le poème de Pentaour (du nom de son scribe), gravé sur les murs de tous les sanctuaires importants du règne et qui sera l'un des vecteurs essentiels de la propagande.

Il ne reste en place que trois des six colosses d'origine, deux assis et un en pied, taillés dans des blocs de granit rose et gris qui se dressaient devant le pylône de Ramsès II. L'obélisque de granit rose de 25 mètres érigé au premier plan est le frère de celui qui se trouve place de la Concorde. Son socle est orné de quatre babouins.

 oeil Colosses de Ramsès II assis   Statues monumentales  La majestueuse porte du pylône est flanquée de deux colosses en granit, représentations de Ramsès II assis sur son trône.

Devant chaque môle du pylône, quatre autres statues de Ramsès II debout, en granit rose, se partageaient l’espace avec des mâts supportant des étendards.Seul subsiste aujourd’hui un de ces colosses, les autres ayant été allégrement débités aux époques ultérieures, quelques blocs épars gisant encore à proximité. Chaque statue de Pharaon assis était flanquée d’un obélisque de 25 m de haut dont la base atteignait les 2,50 m.

L'obélisque

oeil L'obélisque de granit rose de 25 mètres érigé au premier plan est le frère de celui qui se trouve place de la Concorde. Son socle est orné de quatre babouins.

L'exemplaire parisien érigé au milieu de la place parisienne a été donné à la France en 1831 par Muhammad Ali, vice-roi et Pacha d'Egypte. Le monument, d'un poids de 230 tonnes et mesurant 23 mètres de hauteur, parviendra à Paris quatre années plus tard, sous le règne de Louis-Philippe. Son socle rappelle les moyens techniques et les ruses nécessaires à son transport et son érection sur la place.Le don d'origine portait sur les deux obélisques. Les efforts entrepris pour déplacer le premier exemplaire calmeront les ardeurs des hommes politiques de l'époque et ce n'est que très récemment que la France a officiellement renoncé à faire valoir ses droits sur le deuxième. Les historiens s'interrogent encore sur la finalité de ces flèches de pierre érigées par paires devant les temples du Nouvel Empire. On retrouve des monolithes géants de cette nature devant certains temples solaires plus anciens de la Vème dynastie, mais en exemplaire unique. La forme adoptée symboliserait un rayon solaire.Le sommet de ces constructions - en forme de pyramide - et parfois les parois étaient recouverts à la feuille d'or afin de mieux refléter les rayons du soleil. L'appellation actuelle émane du mot grec obeliskos qui signifie "brochette".

3  Le pylône de Ramsès I

oeil Tout comme dans le temple de Karnak, nous allons retrouver, tout au long de cette visite, des marques du passage du grand Ramsès II.  Lors de la première année de son règne, il décida de construire, en avant de la colonnade d’Amenhotep III, une grande cour qui porte son nom précédée d’un pylône.

oeil Ses deux massifs étaient recouverts, à l'origine, d'un enduit blanc orné de plaques de métaux précieux et d'un décor sculpté peint de couleurs vives.

Les bas-reliefs représentent l'incontournable bataille de Qadesh.

 oeilLe pylône de Ramsès II La tour de droite montre le camp égyptien et le roi tenant conseil avec ses généraux. Celle de gauche le représente sur son char, se lançant à l'assaut des ennemis hittites.

4  La grande cour de Ramsès I

 oeil La cour de Ramsès II a une largeur de 50 mètres  une longueur de 57 mètres.

Après avoir franchi la porte du pylône, nous pénétrons au sein d’une grande Cour, œuvre de Ramsès II. Les murs qui ceignent cette Cour sont gravés des représentations de la Belle fête d’Opet.

Un bas-relief de la paroi sud montre une intéressante image : on y voit une reproduction du pylône entouré de ses deux obélisques et flanqué des deux statues de Ramsès sur son trône, statues dessinées de profil afin de respecter les canons en vigueur du dessin égyptien, ces statues étant, bien entendu, de face dans la réalité.

oeil Sur ses quatre côtés, cette cour est bordée d’une double colonnade accompagnée de onze statues colossales dont certaines datent d’Amenhotep III mais furent réutilisées par Ramsès II.  Il en conçut tout de même deux, en granit noir, qu’il plaça de part et d’autre de la porte  menant à la grande Colonnade.

oeil La cour est entourée de portiques comprenant une double rangée de 74 colonnes à fûts lisses et à chapiteaux papyriformes fermés.

oeil Au fond de la cour, de chaque côté de la porte du second pylône d’Amenhotep III, l’on peut voir deux colossales statues de granit noir de Ramsès II assis sur son trône.

oeil Ces statues sont intéressantes car le socle qui soutient l’une d’entre elles offre la représentation du Sema-Taouy ou Réunion des Deux terres

oeil Colosse de Ramsès II assis   Statue monument.

oeil Cette scène symbolique que l’on voit généralement sculptée sur le flanc des trônes royaux (on le rencontre dès la dynastie I) est formée du signe hiéroglyphique Sema qui veut dire unir, lier autour duquel s’entrelacent, de part et d’autre de la représentation de la trachée et des poumons, les deux plantes héraldiques de la Haute et de la Basse Egypte, le lis et le papyrus.

On peut trouver aussi (dès le Moyen Empire) deux génies au ventre rond et proéminent, symboles de l’Inondation miraculeuse.

oeil Chapelle   d' Hatchepsout.

oeil Sur le côté droit de la Cour de Ramsès II se dresse une chapelle tripartite destinée à recevoir les barques sacrées de la triade thébaine. On l’attribue généralement à la Reine Hatchepsout  Le Grand Ramsès II y déposa encore sa marque en apposant son nom illustre sur les parois de ce monument !

5 Le pylône et la Colonnade d’Amenhotep I

oeil Ce pylône qui est l’œuvre d’Amenhotep III ouvre l’accès sur une majestueuse colonnade conçue aussi par ce Pharaon. Elle est composée de deux rangées de sept colonnes campaniformes (colonnes papyriformes imitant l’ombelle d’un papyrus) qui s’élèvent à près de 21,20 m de haut.

oeil Les parois de cette colonnade sont illustrées des merveilleux reliefs commandés par Toutankhamon et décrivant les fastes de la Belle Fête d’Opet. Ainsi, sur la paroi nord on peut voir Pharaon effectuant libations et fumigations à Amon tandis que la paroi ouest relate le transport des barques de Mout et Khonsou du temple de Karnak jusqu’au débarcadère d’où elles partiront ensuite en direction de Louxor.

oeilLes constructions d'Aménophis III commencent par une colonnade de 14 colonnes papyriformes à chapiteaux ouverts de 14 mètres de hauteur.

oeil Colonnade : On aperçoit très bien la double rangée de 7 colonnes.  oeil  oeilA l'intérieur de la colonnade on est petit....petit.

6  La grande Cour d’Amenhotep II

oeil La grande colonnade conduit à une magnifique cour à ciel ouvert, œuvre également d’Amenhotep III.

oeil Elle est ceinte sur trois de ses côtés par une double colonnade d’éléments papyriformes. En tout, l’on dénombre quatre-vingt-seize colonnes. C’est dans cette cour que l’on découvrit, en 1989, inhumées dans une fosse relativement profonde vingt-six statues datant du Nouvel Empire et de la Basse Epoque.

oeil On exhuma, entre autres, une superbe statue d’Amenhotep III sur un traîneau : son originalité réside dans l’unicité de l’image représentée car il faut y voir, non pas le Pharaon lui-même ainsi transporté mais plutôt sa statue.

oeil Cette cour, de 52 mètres de longueur et de 46 mètres de largeur, est entourée d'une double rangée de colonnes papyriformes fasciculées et cannelées.

7 Première salle hypostyle

oeil La première salle hypostyle de la partie couverte du temple  est le prolongement de la Grande Cour, elle comprend 32 colonnes papyriformes. Elle donne accès à une seconde salle hypostyle, appelée vestibule, qui sera transformée en chapelle du culte impérial par les soldats romains vers 301 après Jésus-Christ.

oeil 1er Salle hypostyle vue  de la Grande Cour.     oeil  oeil 1er Salle hypostyle vue  du vestibule.

8 La Chambre des Offrandes

oeil  oeil La Chambre des Offrandes et le sanctuaire de la barque sacrée

Après avoir traversé une salle soutenue par trente-deux colonnes et qui est le prolongement de la Grande Cour, nous arrivons au cœur d’une première salle hypostyle soutenue par huit colonnes. Au sud de cette salle était prévue une chapelle au sein de laquelle l’on déposait la statue du ka royal lors des fêtes processionnelles.

Puis, dans l’axe du temple, nous débouchons dans la Chambre des Offrandes suivie du sanctuaire de la barque sacrée. A l’est du sanctuaire de la barque, deux salles sont illustrées de l’épisode de la théogamie ou Mythe de la Naissance Royale où l’on assiste au déroulement de toutes les phases qui président à la venue de Pharaon sur terre.

 

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BIBLIOGRAPHIE

Kent Weeks Les trésors de Louxor et de la Vallée des Rois 2005

Christian Jacq   Karnak et Louxor 1998

 

LE RAMESSEUM

Aquarelle de David Roberts 1839

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Le temple du Ramesseum est le lieu de célébration du fils divin du dieu Amon, Ramsès II, le grand pharaon, régnant sur les Deux Terres. Il est un lieu sacré et magique d'expression du discours monumental qui justifie, prouve et perpétue son pouvoir et sa grandeur. Il est intimement lié au règne du pharaon, de son vivant. On peut concevoir l'importance majeure que revêt un tel édifice, empli de symbolique puissante, pour le rayonnement du souverain, garant de la prospérité du monde et de l'Egypte, particulièrement à la suite de la période d'instabilité de l'expérience amarnienne. Au-delà du temple lui-même, cet immense complexe, à l'image de la puissance de pharaon et du clergé, est une institution prospère et très riche, disposant de toutes les ressources et les savoir-faire nécessaires au fonctionnement et à la vie de cette véritable ville.

Lorsque Ramsès II monte sur le trône d’Egypte, il est encore très jeune. Couronné, il va accomplir une tâche immense. Il couvre l'Egypte de nombreux monuments. Au nord  il fonde sa capitale Pi-Ramsès. Au sud.  il met en oeuvre à Thèbes la construction de plusieurs monuments et les consacre à la gloire d'Amon, son père divin.

Dès son accession au trône, Ramsès II fit  entreprendre la construction du Château de millions d'années : Temple du culte royal, il est plus connu sous le nom de Ramesseum. Ce nom  fut attribué par Jean-François Champollion en 1829.Le chantier  commencé en l'an II du règne de Ramsès II, s'acheva une vingtaine d'années plus tard.

SITUATION

oeil2 L'immense ensemble du Ramesseum, situé à l'orée des terres fertiles du Nil, en face de Thèbes,se compose d'un temple principal, accompagné d'un ensemble d'édifices secondaires. Véritable « institution », il regroupait en plus de sa fonction religieuse, d'importantes fonctions économiques et administratives.

Edifié au Xllle siècle av. J.-C, au début du règne de Ramsès II, le Ramesseum resta en fonction jusqu'à la fin de la période ramesside. A partir du règne de Ramsès XI, il commence à décliner et pire, à être profané et livré au pillage.  Désaffecté, il a été réutilisé comme nécropole et subi d'importants remaniements durant la Troisième Période Intermédiaire (1080 à 664 av.J.-C). Dès la XXIXe dynastie, sous le règne d'Achoris, le temple secondaire de Touy a été en grande partie démonté et ses blocs réutilisés pour la construction d'un édifice  à Médinet Habou. De l'époque ptolémaïque jusqu'à l'époque médiévale, le démantèlement s'est poursuivi, convertissant le temple de Millions d'Années en véritable carrière à ciel ouvert. Victime de séismes et de probables inondations, son état de ruine n'a fait que s'accélérer. Au IVe siècle, il est en partie transformé en église copte, pour être finalement quasi complètement abandonné au Moyen-Age. Quelques merveilles, cependant, nous attendent au milieu de cette désolation, patiemment, le Ramesseum livre des secrets enfouis depuis des millénaires, secrets surprenants et inattendus. 

oeil2 Le Ramesseum occupe un quadrilatère d'une surface de plus de 6 ha, orienté Nord-Est /Sud-Ouest. Clos par un mur d'enceinte périphérique, le complexe cultuel se compose, autour du temple principal dédié au culte d'Amon et du roi, d'un ensemble d'édifices dont les dispositions architecturales créent des zones d'usage bien définies et hiérarchisées. On peut distinguer, à l'intérieur de l'enceinte, deux grands secteurs :

1 Le  complexe, dédiée aux cultes et à la représentation royale :  les voies processionnelles , oeil2 le temple principal de Ramsès II -   le Mammisi, petit temple de Touy et Nefertari. - oeil2le palais royal-    Le lac sacré (au nord-est du complexe). Les deux bâtiments secondaires (Mammisi et palais royal) sont directement connectés au temple principal.

2 La zone administrative et d'intendance pour l'approvisionnement et la gestion du temple et des œuvres de pharaon :-    les annexes -l'école - les boulangeries, les cuisines et l'intendance

Les quatre grandes fonctions du souverain sont résumées par  des iconographes, gravés en relief dans le creux :

La fonction politique est évoquée par plusieurs compositions relatives aux rites du couronnement.La fonction sacerdotale tient également une place importante. Ramsès en tant que pontife préside les grandes cérémonies " Belle fête de la vallée ", fête du nouvel an, .La fonction militaire est mise en évidence. De grandes compositions guerrières relatent certaines des campagnes du roi : bataille de Qadesh de l'an V. Elle occupe la face occidentale du premier pylône et est reprise sur la face ouest du montant nord du second pylône. La fonction familiale est aussi très présente comme en témoigne la place que le roi accorde à ses enfants, à la grande épouse royale Néfertari, et à la reine-mère Touy.

 

LE TEMPLE 

 

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Le pylône d'entrée

Le premier pylône, dans un état de ruine avancé, était à l'origine l'accès principal du temple. Sa façade orientale est effondrée et une importante partie de son parement a disparu. Sur sa petite face nord, un escalier permettait d'accéder au sommet.

La façade occidentale est en revanche mieux conservée. Elle est ornée principalement de scènes relatant les différents épisodes de la bataille de Qadesh durant laquelle les armées en l'an 5 du règne de Ramsès II, affrontèrent les Hittites et leurs alliés. oeil  oeil  

Deux portiques, l'un au nord avec des statues du roi, en costume des vivants, adossées à des piliers, l'autre au sud avec une double rangée de colonnes campaniformes, fermaient latéralement la première cour. A l'ouest, un escalier axial menait à la deuxième cour, par une porte aujourd'hui entièrement détruite. Son linteau était couronné d'une frise de babouins figurés dans l'attitude de l'adoration. Une reconstitution partielle de cet ensemble est exposée à droite de l'escalier.

Au sud de la porte, deux imposants colosses en granit rose d'Assouan, débités et abattus au cours des premiers siècles de notre ère, représentaient le roi et sa mère, assis. Celui de Ramsès II divinisé, « Soleil des Princes », mesurait 18 m de haut et pesait plus de 1000 t, celui de Touy était de taille inférieure (9 m).

  oeil  Seule la face interne du pylône a pu être reconstruite. Au milieu, la porte reconstituée a été consolidée.   Pour la toute première fois dans l'histoire des temples égyptiens, les architectes royaux abandonnèrent pour édifier les pylônes du Ramesseum l'emploi de la brique crue au profit de la pierre.

 oeil   Aujourd'hui les cultures arrivent jusqu'au pied du pylône et  recouvrent toutes les structures anciennes  Malgré tout, ce pylône reste imposant et digne d'intérêt dans la mesure où il présente sur sa face interne plusieurs scènes illustrant la célèbre bataille de Kaddesh que Pharaon livra contre les Hittites en l'an V de son règne

 oeil  La face gauche du pylône a été en grande partie reconstituée . Elle montre un épisode de la  bataille de Qadesh avec la description du camp de Ramsès II et de l'attaque des Hittites.  Au-dessus de lui, a été gravée une version complète du "Bulletin", un des deux textes relatant la bataille

La première cour

Une fois passée la porte, on pénètre dans la première cour. Cet espace, aujourd'hui entièrement ruiné était délimité par les deux pylônes successifs et bordé de portiques latéraux, dont ne subsistent aujourd'hui qu'une partie des bases de colonnes et les parties basses des maçonneries arasées. Une rangée de onze statues de pharaon en position debout adossées aux piliers abritait le passage couvert nord. Le portique sud, plus large, était composé de deux rangées de dix colonnes campaniformes.

Cette vaste cour est un témoignage considérable qui montre à quel point le temple était voué à l'exaltation du pouvoir royal. Ceinte à l'origine par des murs épais, elle proposait sur son côté Nord un portique de piliers osiriaques représentant Ramsès II en costume d'apparat, vêtu du pagne cérémoniel. A ses côtés, la représentation de deux de ses enfants. Elle a une dimension totale d'environ  53 m par 43 m. Elle est bordée au sud par les restes du palais. Les restes architecturaux sont  pauvres, à part les restes de statues par les restes des  colosses de Ramsès et de Touy

Le palais royal

oeil   Situé au sud de la première cour du temple principal, le palais royal, aujourd'hui en grande partie réduit à ses fondations, est relié directement au portique. Utilisé comme palais de fonction et non comme véritable résidence permanente, il s'étend sur une emprise d'environ 1 800 m2. Il est divisé en deux grands secteurs : l'ensemble dédié au protocole et à l'apparat et les appartements privés du roi et de la famille royale. A la mort du monarque, le palais se transforme en résidence symbolique du ka royal immortel. Il perdra cette fonction et ce caractère sacré à la fin de la période ramesside, pour devenir la salle d'audience des requêtes.

De plan symétrique sur un axe nord-sud perpendiculaire au temple, le palais était composé de deux pièces de représentation, bordées d'espaces annexes. On pénétrait en premier dans la grande salle de réception, ornée de seize colonnes palmiformes, dont une partie des bases est encore en place. On y accédait, depuis la galerie du temple, par de petites salles/vestibules latéraux.

oeil  oeil  Du palais, il ne reste que quelques bases de colonnes. Il était construit en brique crue. Il comprenait une grande salle de réception pourvue de colonnes palmiformes, donnant accès à la salle du trône, où se déroulaient les audiences. Une estrade en pierre avec quelques marches est encore visible au fond de cette pièce. Plusieurs salles annexes bordaient à l’est et à l’ouest, le corps principal du palais.

Deux portes ouvrant sous le portique sud permettaient d'accéder aux salles d'apparat du palais royal. L'édifice comprenait en façade, une « fenêtre d'apparition », située dans l’axe nord-sud du bâtiment, dont on devine encore quelques rares vestiges. Par cette ouverture pourvue probablement d'une rambarde, le roi pouvait apparaître lors de cérémonies particulières, dont celles associées à la remise de récompenses à ses fonctionnaires méritants. Le palais comprenait une grande salle de réception pourvue de colonnes palmiformes, donnant accès à la salle du trône, où se déroulaient les audiences. Une estrade en pierre avec quelques marches est encore visible au fond de cette pièce.

Les restes architecturaux

oeil  il ne subsiste aujourd’hui que d’imposants vestiges au sol. Débités par des carriers, puis abattus vers les premiers temps du christianisme, ces deux géants représentaient l’un, Ramsès II sous une apparence divine ; l’autre, sa mère, la reine Touy.La monumentale statue Ramsès II  taillé dans un seul et énorme bloc de pierre,  reposait sur un piédestal, également en granodiorite. Deux statues, de plus petites dimensions, bordaient l’image du pharaon. Il s’agissait de Touy, la mère du roi, représentée à gauche, et de Néfertari, grande épouse royale de Ramsès II. Ce n’est pas, comme on l’a trop souvent dit et écrit, à la suite d’un séisme, que furent fracassés les colosses de Ramsès II et de Touy. En réalité, leur destruction est le résultat d’une action humaine, volontaire, qui s’est produite vers la fin du IVème siècle. C’est  la   vindicte des premiers chrétiens contre  ceux qu’ils appelaient des idoles, qui en fut la cause.   On décapita  également des piliers osiriaques et de nombreuses scènes  murales furent martelées.

oeil Les pieds de Ramsès II, derrière eux, les fragments de ce qui était probablement son socle.

oeil oeil  oeil   vestiges au sol oeil  Les mains de Touy, la mère du roi . 

Le Deuxième  pylône

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Reconstitution 2eme Pylône

 oeil  oeil     En face de nous, au fond de cette cour, s'élève le second pylône et devant lui se dressaient, à l'origine, deux fabuleux colosses  : au pied du môle Sud, un de ces colosses, d'une hauteur de près de neuf mètres n'existe plus, il représentait la mère de Ramsès II, la Reine Mout-Touy.  A ses côtés,  l'autre représentait Ramsès II.

Un grand escalier axial permet d'accéder à la porte monumentale. Son linteau, aujourd'hui brisé et en partie reconstitué, était orné d'une frise de babouins en adoration. Elle était encadrée par deux colosses assis, en granit rose d'Assouan. Le premier, haut de 18 m, représentait Ramsès II, le second d'une hauteur de 9 m figurait sa mère, la reine Touy. Aujourd'hui en pièces au sol, ils furent abattus dès le 1er siècle après. J.C

oeil   La face est du pylône a disparu. L'élévation ouest présente deux scènes distinctes. Sur le registre inférieur, une scène de la bataille de Qadesh montre la contre-attaque du roi et la défaite des ennemis hittites et sur le registre supérieur, on peut admirer la représentation des fêtes données en l'honneur du dieu Min, à l'époque des moissons.      

oeil  Sur  la face interne du pylône, sont gravées des scènes de la bataille de Qadesh.. Derrière les piliers, le mur est consacré à la riposte du Pharaon et à la défaite des hittites.  Sur le registre du haut, sont représentées des scènes liées aux fêtes de Min.

oeil  Le colosse de Ramsès II gît à terre et on a longtemps cru qu'un violent séisme était à l'origine de cette chute. Pourtant, l'orientation de cette chute laisse perplexes géologues et chercheurs qui préfèrent axer leurs recherches sur une intention délibérée de la part de certains de voir ce colosse à terre.

oeil  oeil  De récentes études ont pu démontrer, que cette statue fut probablement débitée par des carriers. On pense fortement qu'il y a eu intention délibérée, probablement à l'époque chrétienne d'attenter aux colosses de Ramsès II et aux statues osiriaques de la seconde cour décapitées volontairement.

La Deuxième cour 

La deuxième cour, entièrement dallée de pierre était entourée de galeries, formant un péristyle, aujourd'hui effondré.

Lorsque nous sommes au cœur de cette cour, quatre portiques nous entourent :oeil Au Nord et au Sud, nous découvrons une double rangée de colonnes  à chapiteaux ouverts A l'Est et à l'Ouest, ce sont des piliers osiriaques représentant Pharaon gainé dans un suaire sous l'aspect momiforme d'Osiris.oeil 

Les galeries nord et sud, plus larges étaient composées de deux rangées de colonnes papyriformes, dont seules deux au nord sont encore complètes. Le reste de la composition est encore marqué au sol par les bases de colonnes en place. Se faisant face, adossées aux piliers de la large galerie ouest et au portique est le long du pylône d'entrée, se dressaient seize imposantes représentations momiformes de Ramsès II, arborant les attributs d'Osiris roi. Seuls huit sont encore debout.

A l'ouest, ces piliers Osiriaque sont doublés par une rangée de colonnes papyriformes créant une large galerie en continuité avec les passages latéraux. On accède à cette galerie par trois escaliers. L'escalier axial était encadré par deux colosses de Ramsès II. La partie inférieure du corps du colosse est toujours sur le site. De la deuxième statue, il ne subsiste que la tête posée sur un socle moderne. Une partie de l'iconographie qui ornait cette cour est encore en place. oeil    Sur la partie sud de la paroi du fond de cette galerie, on peut encore admirer sur deux registres superposés oeil    , en haut des scènes du couronnement de Ramsès II  (la montée royale et le sacre du pharaon, sous le regard du dieu Thot, le scribe divin enregistrant l'événement) oeil  et sur le registre inférieur la représentation des onze premiers fils de Ramsès II. Les piliers sont ornés de scènes d'offrandes aux dieux. oeil Sous un dais orné d'une frise d'uraeus, Ramsès II reçoit de nombreuses fêtes Sed de la part d’Amon-Rê accompagné de la déesse Mout et de  Khonsou.. En dessous, un défilé de 23 fils de Ramsès II  Khepresh couronne   symbolisant la puissance et le triomphe du pharaon sur ses ennemis. 

 oeil Une nouvelle volée de marches nous conduit vers la Salle hypostyle et de chaque côté de cette rampe, se trouvait deux statues royales . il n'en reste que quelques vestiges La tête de l'une d'elles reste exposée sur  son emplacement d'origine  oeil  1976  David et Michelle en visite dans la cour. oeil Tête du deuxième colosse  de Ramsès II  sculpté dans une variété de diorite placée  sur le sol. Sur la coiffenèmés, le roi porte le pschent enpartie rapporté. Des traces de peinture sont encore visibles sur les lèvres.Nèmés Le nèmes, est une coiffe tripartite, qui retombe en une épaisse tresse sur le dos et qui s’étale en deux pans sur les épaules et le torse. Pschent Double couronne formée de la couronne blanche et de la couronne rouge symbolisant les royaumes unifiés de Haute et de Basse Egypte.

Salle Hypostyle

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Reconstitution Entrée Salle hypostyle

 oeil   Elle est composée de neuf travées, délimitées par huit rangées de six colonnes.La composition est divisée en trois espaces distincts, lui conférent une signification symbolique primordiale. Elle comportait  48 colonnes , 29 sont encore debout  Les hautes colonnes du centre, de l'ordre de 10 m, sont de forme de papyrus ouverts. Les colonnes de côté sont en forme de papyrus fermés Le plafond de la partie centrale, large de trois travées est plus haut que celui des espaces latéraux. oeil  La grande hypostyle accueillait des liturgies marquant la relation entre les dieux et Pharaon. Les chapiteaux, en bouton ou en ombelle de papyrus, soutiennent les lourdes dalles du plafond évoquant le ciel. Cette forêt de colonnes est aussi un calendrier monumental où les douze colonnes de la travée centrale évoquent les mois de l’année et les colonnes latérales, les 36 décans. Sur les fûts, le roi fait des offrandes aux dieux. oeil  De type campaniforme, les colonnes des deux rangées centrales étaient hautes d'environ 8 m. Leurs chapiteaux étaient baignés de lumière, grâce aux baies hautes à claustra ouvertes au-dessus de l'architrave, sur chaque travée de la rangée de colonnes, délimitant la partie centrale, des bas-côtés plus bas. Leurs plafonds étaient soutenus par des colonnes lotiformes, dont les chapiteaux restaient dans l'ombre.

Les murs périphériques de la salle ont en partie disparu, nous ne possédons qu'une vue partielle du programme décoratif qui l'ornait, cependant deux grands thèmes se distinguent : religieux et militaire. Des scènes d'offrande aux dieux ornent les fûts des colonnes. Sur la paroi à droite de l'entrée, la reine Touy et l'épouse royale de Ramsès II, Néfertari accueillent une procession au son du sistre.oeil  A gauche, on peut voir la bataille de Dapour survenue en l'an VIII du règne. Au fond de la salle, en direction du sanctuaire, Ramsès est accueilli par une déesse qui lui verse de l'eau sur les mains, avant sa présentation à Amon et Moût, tandis que les insignes du pouvoir lui sont remis. La scène, couvrant la partie nord de la paroi, montre la déesse Ouret-Hékaou, la lionne « Grande de magie » couronner le roi, en présence d'Amon-Rê et de Khonsou, le dieu lunaire, fils d'Amon et de Moût. Sur les registres inférieurs, les enfants du roi l'accompagnent lors des cérémonies.

oeil  Ramsès avait donc voulu que son hypostyle puisse constituer la charpente du cycle parfait Les douze mois matérialisés par les douze colonnes papyriformes à chapiteaux épanouis Elles étaient flanquées à l'Est et à l'Ouest de dix-huit colonnes plus petites à chapiteaux fermés. L’année était ainsi escortée de ses trente-six décans. Ce circuit solaire devait aboutir à la matérialisation du Jour de l'An, mis en relief dans la salle suivante (la salle astronomique)."

  oeil Amon tend le signe de vie  à Ramsès II. Derrière lui, son fils Khonsou et derrière le roi, la déesse Sekhmet oeil  qui tient une enseigne de fêtes sed et qui vient de poser la couronne khepresh sur la tête du roi. En dessous, un défilé de 23 fils de Ramsès II.

Salle des Barques 

oeil  A l'arrière de la grande salle, on accède par une rampe à une série de trois salles hypostyles successives nettement plus petites. Leur plafond est sensiblement au même niveau que celui des bas-côtés de la grande salle, tandis que le sol est plus élevé. Les volumes se réduisent, plus on avance vers le fond du temple, vers les espaces les plus secrets et sacrés. Elles disposent de huit colonnes lotiformes.

la première est la Salle astronomique, appelée aussi Salle des Barques oeil . Cette pièce est célèbre en raison de son plafond dit astronomique qui évoque un véritable calendrier marquant les divisions de l'année, les diverses constellations et les planètes. oeil  Ce plafond est soutenu par huit colonnes à chapiteaux papyriformes fermés et le décor de la salle fait essentiellement allusion à la Belle Fête de la Vallée qui voyait le dieu Amon rendre visite aux Pharaons défunts sur la rive occidentale de Thèbes.

Dans cette salle la Belle Fête de la Vallée, est représentée sur les parois. Les barques des dieux oeil et de pharaon divinisé sont portées en procession, à la suite de celle d'Amon. Une autre scène liée à sa légitimité et sa longévité royale et divine montre Ramsès, assis sous le Persea, oeil  l'arbre sacré Ished. Près de lui, Thot, ainsi que Atoum et Seshat, qui inscrivent le nom d'intronisation du roi sur les fruits de l'arbre sacré, se tiennent devant Amon. L'élément le plus important de cette pièce se trouve vers le haut. La travée centrale est ornée d'un magnifique plafond astronomique, figurant un calendrier stellaire fixant le nouvel an et la fondation du roi.  Des vestiges tardifs témoignent de l'installation d'une église copte, dans la salle.

 oeil   oeil   Ces barques illustrent la Belle Fête de la Vallée, au cours de laquelle les barques sacrées quittaient Karnak pour se rendre à Thèbes Ouest. Il s'agissait d'un événement annuel lié aux cultes des morts.  Lors du passage des barques, les morts étaient supposés sortir de leurs tombes. Les barques faisaient halte dans tous les temples funéraires : cette salle devait servir de reposoir des barques lors de cette fête.

Mais la partie la plus intéressante se trouve gravée au plafond : elle représente un calendrier liturgique sur plusieurs registres avec des représentations d'étoiles, de constellations, des dieux associés et des mois de l'année. Une partie spéciale lui est consacrée.

 Salle  des Litanies

oeil  La salle suivante est la salle des Litanies. L’unique paroi conservée, est consacré aux dieux principaux du panthéon égyptien, parmi lesquels Rê-Horakhty et Ptah, dont les diverses manifestations étaient énumérées dans de longues invocations.  Il ne subsiste qu'un  mur, ainsi que 4 colonnes. La séparation entre les deux salles est faite de deux parois totalement indépendantes en bloc de grès.. Sur les architraves du côté nord, sont inscrites les titulatures de Ramsès II. oeil   Elle très abîmée Au Sol  il reste des traces ce qui était le sanctuaire. La porte que l'on voit dans le prolongement, serait le reste d'un ancien temple.

 La troisième salle hypostyle se trouvait entre la salle des Litanies et le sanctuaire principal. Aujourd'hui, il n'en subsiste que les fondations.

Le Mammisi

Jouxtant le mur nord du Temple, il est dédié à sa mère la reine Touy et à sa grande épouse Néfertari. Sur ses parois, étaient représentées des scènes de sa conception divine. Ramsès II réalise ici une innovation architecturale et symbolique en créant un espace à part, un temple complet pour abriter les représentations de la théogamie. Son nom, donné  par Champollion, signifie en copte  "Lieu de Naissance" .  Il désigne des annexes des grands sanctuaires de la Basse Époque.  D'après les restes de colonnes hathoriques trouvés sur place, il était dédié ici à la fois à la reine mère Touy et à la grande Épouse Royale Néfertari. Composé de plusieurs pièces, il comportait en un endroit indéterminé des scènes de théogamie au cours de lesquelles le futur roi était conçu par le dieu Amon  et la reine mère . Issu d'une famille de nobles militaires, Ramsès II éprouva le besoin de souligner  son origine quasi divine en faisant décrire sur les murs de ce temple cette théogamie. Théogamie Dans la mythologie égyptienne, la théogamie est le principe qui permet au dieu de prendre la place physique du Pharaon afin de pouvoir s’unir avec la reine et concevoir ainsi le futur héritier du trône. Cette rencontre entre le monde des dieux et celui des hommes exprime la double nature de pharaon : dieu vivant sur terre. Ce principe fut utilisé à l'origine pour justifier ou légitimiser une accession au trône.

Voie processionnelle

oeil Le temple était entouré d’une voie processionnelle sur trois côtés : au nord, à l’ouest et au sud. Des statues, en grès, de 4 m de long sur 1,60 m de large et 3,60 m de haut, disposées de part et d’autre d’une allée centrale dallée, formaient un dromos emprunté lors de fêtes et de certaines liturgies. Des sphinx aux traits de Ramsès II, coiffés du némès, occupaient la voie ouest, alors que des chacals ou chiens sauvages, manifestations d’Anubis, protégeant une statuette momiforme du roi, bordaient l’allée nord. On ignore encore quel type de monument se trouvait côté sud. Après l’abandon du temple, vers l’an 1000 avant J.-C., toutes ces statues ont été débitées par les carriers pour récupérer des matériaux de construction. Lorsque la nécropole de la Troisième Période Intermédiaire, installée à l’intérieur du temple, à partir du milieu du xe siècle avant J.-C., s’est étendue sur les voies processionnelles, les débris abandonnés sur le site furent enfouis. Grâce à la découverte de fragments exceptionnels de chacals et de la fosse de fondation de l’un d’eux, une reconstitution a été réalisée en 2007, au sud-est de la voie nord.

Les Annexes

Le culte royal et le culte  d'Amon,  étaient les deux fonctions essentielles qui se déroulaient au sein de ce temple. Une autre, tout aussi importante et non négligeable , était la fonction économique qui en faisait un centre très actif. oeilEn effet, un immense complexe de constructions en briques crues, avec des pièces voûtées s'étend sur trois des côtés du Ramesseum . oeilOn y trouvait des quartiers administratifs, judiciaires dont un tribunal, des magasins, des entrepôts, une école de scribe où l'on a retrouvé des papyrus, des cuisines (dont une partie vient d'être récemment découverte) , des logements,  tout ce qui pouvait faire vivre le quotidien d'un personnel laïc et religieux.  oeil Une vie intense animait le pourtour de l'enceinte du Ramesseum.  Les Sanctuaires d'Égypte, aujourd'hui superbes, dans leur isolement, étaient autrefois entourés d' entrepôts, d'ateliers, de logement de prêtres. oeil Dans les nombreux magasins en brique, voûtés dont une partie subsiste, on entreposait des nourritures et des boissons. Il existait aussi des dépôts de papyrus et, sans doute, comme dans chaque temple de quelque importance, une Maison de vie où les futurs initiés apprenaient les hiéroglyphes, la magie et la médecine, entre autre disciplines.  oeil Au milieu des celliers, se trouve une imposante salle à colonnes, le per-hedj, la Salle du Trésor du Ramesseum, (longtemps considérée à tort, comme un scriptorium). Les bases de colonnes et des éléments de tambour à pans coupés sont conservés.

Enfin, il faut souligner un point  très important : Le Ramesseum  à été la première institution connue a régler des salaires (ouvriers des tombes royales à Deir el-Médineh.) Cette tradition fut poursuivie bien longtemps après le règne de Ramsès II, puisque les fameuses grèves racontées sur le papyrus de Turin expliquent comment des ouvriers révoltés et mécontents décidèrent en l'an 29 du règne de Ramsès III de se coucher, c'est-à-dire d'arrêter leur travail afin d'obliger le temple à leur verser leurs salaires.Malgré son état de dégradation, le Ramesseum est parvenu à nous léguer cette vision d'un monde où travail quotidien et œuvre sacrée n'étaient pas séparés.

 

DIAPORAMA

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Bibliographie

Ramses II, les monuments d'éternité, Dossiers d'Archéologie no 249, 1999

Le temple de millions d'années de Ramsès II à Thèbes. Histoire et sauvegarde du Ramesseum

Bulletin du Cercle Lyonnais d'Egyptologie Victor Loret, n°7Lyon 19939.

ESNA LE TEMPLE DE KHNOUM

SITUATION
 
La cité égyptienne d'Esna, connue durant l'Antiquité sous les noms de Lunyt, Ta-senet puis Latopolis, est située sur la rive ouest du Nil, à environ 55 km au sud de la ville de Louxor.
 
Le nom grec de la ville, Latopolis, fut donné en l' honneur de la perche du Nil,  un poisson abondant dans cette région à l'époque.Deux ponts font office de barrage à Esna : l'un construit par l'Angleterre en 1906 et  par l'Italie  au début des années 1990.
 
Beaucoup de ferries naviguent sur le Nil à cet endroit, et on peut croiser des touristes qui empruntent le fleuve pour aller de Louxorà Assouan, et qui passent devant Esna au cours de leurs 155 km de voyage. Le trafic fluvial est très ralenti, étant donné que les différents bateaux doivent se disputer, et négocier, le passage des quelques mètres de largeur de l'écluse.
 
Les deux principaux éléments touristiques d'Esna sont le souk, qui remplit deux rues entières, et le temple de Khnoum, datant de l'époque ptolémaïque. La construction de ce temple commença sous Ptolémée VIII et se termina durant la domination romaine, sous le commandement de Claude puis de Marc-Aurèle. Le temple, encore en partie enterré, est situé sur un terrain 10 m plus bas que le reste de la ville.
 
 
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HISTOIRE
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Esna est un bien curieux édifice, souvent traité avec négligence par les guides les plus complets. A 58 km au sud de Louxor, la ville d'Esna est un lieu de commerce ; elle fut la capitale d'un nome, dans l'ancienne Égypte, et l'on y vénéra un poisson sacré, évoquant les eaux primitives où s'était formée la vie. Là passaient des caravanes chargées de produits importés du Soudan. On y vendait des chameaux. Centre commercial prospère, surtout au Nouvel Empire, Esna était le point d'aboutissement de pistes joignant la Vallée du Nil aux pays du sud.
 
Rien de bien exaltant dans tout cela ; lorsqu'on arrive à Esna par le Nil, on quitte le débarcadère pour pénétrer dans les rues d'un gros bourg arabe et l'on se demande où l'on va aboutir. Pas de masse de pierre en vue, pas de temple à l'horizon ; et soudain, c'est la surprise: au cœur de la ville, à 9 mètres au-dessous du niveau de la rue, une grande salle à colonnes (33 x 16,5 m). Seule partie subsistante du temple, elle est curieusement isolée dans ce trou, vestige hors du temps et de l'espace des hommes.
 
Cette étrange salle à colonnes est tout ce qui a été préservé d'un temple ptolémaïque, ultime avatar d'un édifice créé à la XVIIIème dynastie dans cette cité du dieu bélier Khnoum. Esna sommeille. On n'y verra pas d'immeubles modernes. Artisans et commerçants sont encore à l'heure des siècles passés, loin du progrès. Tout, ici, semble fermé, mystérieux, refermé sur soi-même. La façade de la salle à colonnes offre des murs qui brisent la vue et l'isolent du profane. Les prêtres y pénétraient par des portes latérales.
 
Les chrétiens transformèrent cette salle en église. Les Arabes l'habitèrentet l'entourèrent de maisons. Au début du XIXème siècle, ils conçurent le projet de la démolir et d'utiliser les pierres pour réparer le débarcadère d'époque romaine. Finalement, on jugea préférable d'utiliser la vieille bâtisse comme entrepôt pour le coton.
 
C'est dans cet état misérable que Champollion découvrira le temple en 1828. Il est aujourd'hui dégagé, et bien des surprises attendaient ceux qui allaient accorder quelque attention a ce lieu saint.
 
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On pouvait soupçonner l'importance du monument en sachant que Khnoum était l'une des images du Créateur. Il modelait le monde et les êtres sur son tour. Une importante fête locale célébrait la remise du tour au divin potier.
 
Après la reconstruction du temple par Ptolémée VI, les empereurs romains eurent une affection certaine pour Esna: sur ses murs, on verra Claude, Vespasien, Titus. On y évoque même une sombre histoire romaine, bien étrangère à l'Égypte, le meurtre de Géta, assassiné par Caracalla. Dans la salle à colonnes, construite sous Claude (41-54) et dont la dernière inscription date du milieu du IIIème siècle après J.-C., sont évoqués les mystères essentiels de la religion égyptienne.
 
Un texte précise d'ailleurs que cette salle est un fourré de papyrus en pierre, un ensemble de colonnes florales s'élevant devant la majesté du dieu bélier Khnoum,le bon berger des habitants de la terre. Il se promène dans ce marais qu'il contemple avec joie. C'est la vie qui jaillit ici, la vie dans son aspect végétal. Grâce à la présence du dieu, la prospérité agricole est assurée.
 
Khnoum, le bélier créateur, avait deux épouses ; l'une régnait sur la campagne, l'autre était une déesse-lionne. Le dieu-fils était Heka, en rapport avec la magie. Sur son tour, Khnoum modelait dieux, hommes, animaux, oiseaux, poissons, végétaux. Il était apparu sur une butte de terre battue alors que la terre se trouvait encore dans les ténèbres ; le ciel n'était pas né ; le sol ne s'était pas encore solidifié. Eaux et ciel demeuraient confondus.
 
Quand le Créateur ouvrit les yeux, la lumière jaillit et le cosmos s'organisa. Il "compta" sa terre sainte, l'ordonna selon les Nombres, et plaça l'univers dans son temple. Dans son lac sacré, le Bélier recevait le lotus vivant, constitué de la semence des Huit dieux primordiaux. Mais Khnoum devait aussi utiliser sa puissance contre les forces des ténèbres ; lorsque les hommes se révoltaient contre les dieux, Khnoum savait manier la canne et le bâton pour châtier les ennemis de la lumière.
 
Khnoum n'est pas le seul maître du temple. A ses côtés règne une mystérieuse déesse, Neit, reine des dieux du ciel, de la terre et du monde intermédiaire. Première née des divinités, apparue à l'origine, elle a pour emblème des flèches croisées, traits de lumière évoquant aussi le tissage dont elle détient le secret. Souveraine de la cité de Saïs dans le Delta, elle a pour animal sacré le poisson latès, symbole de la résurrection ; on a d'ailleurs retrouvé un cimetière de poissons à Esna. C'est sans doute pourquoi la déesse est une excellente nageuse qui évolue dans les eaux de l'Océan des origines ; « elle rendit lumineux les regards de ses yeux, et la clarté fut », explique un texte.
 
Les textes de la salle à colonnes d'Esna ont pour fonction de révéler les mystères de la création du monde ; dans cet édifice massif, peu accueillant, peu spectaculaire, il a été possible de déchiffrer, non sans difficulté, quelques-uns des écrits hiéroglyphiques les plus essentiels et les plus profonds. Grâce au travail d'un égyptologue français, Serge Sauneron, mort prématurément dans un accident de la circulation en Égypte, on a pu apprécier la profondeur de pensée des initiés égyptiens jusqu'aux derniers souffles de leur civilisation et l'on a pu comprendre comment la terre des pharaons était à la source de l'hermétisme et de l'ésotérisme présents dans le christianisme primitif et au temps des cathédrales.
 
VISITE GUIDEE
 
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        Neith.                      PLAN                    Khnoum
 
oeil Cet édifice a remarquablement résisté au temps car il fut, durant de nombreuses années enfoui sous les couches de limon déposées chacune des crues Nil. De nos jours, il nous faut arpenter une rue remplie de commerçants en tout genre avant d’arriver à distinguer ce qui reste du temple de Khnoum.
En effet, c’est au fond d'un large trou de 9 mètres de profondeur qu’il se situe actuellement. Au cours des siècles, la ville s’est construite autour du temple et compte tenu de son enfouissement progressif, la cité d’Esna se trouve être plus haute que ce site visité par de nombreux touristes.  Il faut donc descendre par un escalier  afin de pouvoir admirer ce site.
 
oeil Seule la salle hypostyle est visible ; le sanctuaire devant certainement se trouver sous l’emplacement actuel des maisons situées à l’ouest.
 
oeil Néanmoins, nous pouvons admirer 24 superbes colonnes,conservées dans un état quasiment intact, qui supportent les architraves sur lesquelles repose un plafond à vous couper le souffle.
 
oeil En effet, on peut y contempler des scènes astronomiques ainsi que le calendrier des fêtes où y figure quelques signes du zodiaque.ces colonnes sont surmontées de chapiteaux qui sont tous diffèrent les uns des autres.
 
oeil Celle-ci a été récemment restaurée révélant ainsi les couleurs originelles qui ont subsisté sous les poussières accumulées au cours des siècles Frise de colonne ayant une décoration très fouillée et une polychromie encore conservée.
 
oeil  oeil Menhit. Déesse lionne d'Esna  est une manifestation de Neith en tant qu'uraeus. Menhyt.
 
oeil  oeil Détail du mur d'entrée Khnoum modèle sur son tour de potier l'enfant de pharaon.  
 
 oeil Panneaux dédies à la.Déesse lionne d'Esna  .
 
oeilDes pylônes il ne reste rien, le temple commence aujourd'hui directement par la salle hypostyle. Le temple d'Esna est dédié à Khnoum et Neith oeil  oeil
 
 
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BIBLIOGRAPHIE
 
Sylvie Cauville Dendara. Le temple d’Isis. 2007
Serge Sauneron Le temple d’Esna,   1969

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